Le monde de l’informatique n’a pas uniquement été marqué par des hommes. Bien souvent, quand on parle de web et d’ordinateur, on pense souvent à une figure masculine. Il est vrai que la majorité des logiciels et programmes web ont vu le jour grâce à leur participation. Mais la gent féminine n’est pas en reste. Retour sur les 3 femmes qui ont largement participé au développement du monde virtuel.
Ada Lovelace : la véritable source du monde informatique
Ada Lovelace est la fille de Lord Byron. Elle a vécu bien avant que le premier ordinateur ne voie le jour. Mais selon l’histoire, l’idée vient d’elle.
Née en 1815, Comtesse de Lovelace a été poussé dès son plus jeune âge vers les études scientifiques. Elle se passionna pour les maths et les chiffres. C’est alors qu’elle rencontra Charles Babbage qui est un inventeur, philosophe et mathématicien. Ensemble, ils envisagent la création d’une machine que l’on traduirait vulgairement aujourd’hui comme une calculatrice. Quoique l’ambiance de la Comtesse ne s’arrêtât pas là. Elle a en tête une machine capable à la fois de faire des calculs mathématiques, mais aussi de jouer avec les mots, les images et la musique. Elle rédigea même quelques notes qui prouvent ses intentions. C’est sur la base de ces derniers que le premier ordinateur a vu le jour.
Heydy Lamarr : l’inventrice du WiFi
Le WiFi a vu le jour pendant la Seconde Guerre mondiale. Dans une version assez rustique, certes, mais le concept reste le même. Il s’agit d’un système de transmission par fréquence radio. Il utilise plusieurs bases de fréquence en même temps, pour une transmission plus rapide et plus sûre. À l’origine de cette technologie, une femme du nom de Heydy Lamarr.
Vous pouvez la voir dans certains films des années 1930. Elle est, en plus d’être intelligente, une belle femme qui a séduit le public du 7e art. Après sa carrière d’actrice, elle se concentra sur celle d’ingénieur en innovation technologique. Avec George Antheil, elle crée le WiFi. En amont, la technologie a été utilisée pour lancer les torpilles. Puis dans les 1950, elle sert dans la sécurisation des messages militaires.
Grace Hopper pour des ordinateurs beaucoup plus pratiques
Avant Grace Hopper, utiliser les ordinateurs était beaucoup plus complexe. Il était réservé à des experts qui savaient entrer des lignes de code en chiffre. Afin de pallier à cet inconvénient, la mathématicienne de l’université de Yale créa UNIVAC, puis FLOW-MATIC et enfin COBOL en 1959. Ces langages informatiques sont encore utilisés de nos jours. Ils permettent de faire fonctionner l’ordinateur directement avec des mots.
Cette participation de Grace Hopper lui vaut encore quelques remerciements de nos jours. On compte parmi ces derniers la « médaille de la liberté » en 2016. Celle-ci lui a été accordée à titre posthume par le président Obama.